• Allez je me lance... je n'ai jusqu'à lors jamais écrit de nouvelle de ma vie, ou alors elles était déstinées à mes profs de Français en tant que rédactions bien sur, elles n'étaient donc pas très brillantes (d'où mes notes je suppose ).
     
    Bref j'ai eu envie de me lancer en lisant quelques bonnes nouvelles de blogueurs.
    Cette nouvelle est issue d'un de mes rêves, celui d'hier pour tout dire.
    La voici, en vous souhaitant une bonne lecture.
     
     
     
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    J'ouvris les yeux.
     
    Cela faisait un bon moment déjà que je marchais les yeux fermés. Je connais le chemin par coeur depuis le temps et marcher les yeux fermés me permet de mieux apprécier les parfums et les sons qui m'entourent.
     
    Une douce lueur commençait à peine à apparaître, le soleil était sur le point de se lever. On pouvait l'appercevoir entre les deux montagnes jumelles de Solaris. Une vue magnifique s'offrait à moi, une vue que je prend le temps d'admirer chaque matin. Bien qu'habituée à passer par ce chemin cette vision quotidienne m'empli d'énèrgie, allez savoir pourquoi...
     
    Ca y est je suis sortie de la forêt et j'arrive enfin sur le chemin gravilloneux qui mène à la cité Mère où je suit des études pour être soldat. Je suis d'ailleur la meilleure de mon année.
    Mais attention ils ne s'agit pas de simple soldats, on nous apprend à nous battre avec tout les styles de combats ainsi qu'avec toute les armes possibles (épée, sabre, simple bâton) et le combat au corps à corps, on nous enseigne également l'art de la magie et de l'alchimie.
    Bref un enseignement très complet. C'est une école qui regroupe l'élite des jeunes de ce pays, et quand nous aurons achevé cette formation nous ferons tous partie de la grande armée de Garlyle.
     
    Deux heures de route tous les matins, ça me laisse le temps de cogiter. J'habite dans la forêt avec mes parents et mon frère forgeron, nous ne pouvons pas vivre en ville avec tout le monde pour deux raisons; la première est que le loyer y est trop cher, et la deuxième raison est que nous ne sommes pas comme eux: du sang d'elf coule dans nos veines.
     
    Ils étaient crains, à une époque, à cause de leur habilleté au combats, leur maitrise de la magie, leur sagesse et leur savoir... Des êtres d'une beauté solaire, ou lunaire comme on veut, immortels dit-on... c'est faux, nous mourons comme n'importe qui, nous vivons juste un peut plus longtemps que les humains (200 voir 300 ans).
     
    Cependant cet âge perdu ne renaîtra surement jamais, car l'armée de Garlyle suivi par le peuple (de manière plutot subtile: têtes mises à prix) nous à pouchassé et exterminé presque jusqu'au dernier, trop dengereux parait-il. Mes ancètres auraient pu repouser cette attaque mais pas sans domages pour la race humaine, ils ont donc sagement renoncé à cette option...
     
    S'ils apprenaient, en ville, que j'en suis, ... je ne donne pas cher de ma peau.
     
    Voilà je suis arrivée au pont des "Âmes en peine" (les humains se jetteraient dans le fleuve par désespoir il me semble) mais quelque chose attire mon attention... Il y a une saillie rocheuse non loin de là avec une entrée gigantèsque, normalement elle est couverte de glace mais là...
    L'esprit du froid y habite (j'ai déjà eu avec elle des discutions sur l'avenir des choses de l'univers), je la voyais en sortir entourée d'une bonne centaine de gardes (comme si un aussi petit effectif pouvait la stopper) mais soudain je remarquais que son corps habituellement glacé commençait à fondre.
    Puis elle me regarda, sourit calmement et me dit:
     
    -Il est temps...
    Puis elle se jeta gracieusement dans le fleuve.
     
    Les gardes restèrent un moment là, à fixer la surface encore agitée de l'eau, discutèrent entres eux puis repartirent.
     
    -Un de moins, bon boulot les gas! dit alors l'un d'entre eux.
     
    Je regardait le spectacle avec effroid, en moi fulminait une rage incommensurable, je la connaissait bien et je devais cependant cacher cet attachement. Alors je serrais les poings et les dents aussi fort qu'il m'en était donné possible de le faire pour contenir cette colère qui ne demandait qu'une chose: éclater dans une violence sans pareil.
    Pus je repris ma route, le visage dénué d'expression, n'exprimant aucune émotions mais le coeur empli de rage.
     
    ...
     
    J'ouvris les portes de l'amphithéâtre où je me trouvais habituellement, un rapide coups d'oeil dans la salle me rassura, je n'étais pas en retard. Les autres discutaient de bon coeur, riaient et marchaient entre les rangs ne se doutant pas qu'un drame venait de se jouer quelques temps avant.
     
    L'amphithéâtre était gigantesque, de quoi acceuillir environ un millier de personnes. Les pierres qui le constituaient étaient vielles mais avaient garder leur blanc immaculé d'origine, de fines gravures runiques parcouraient la totalité des pierres, quelques joyaux incrustés par-ci, par-là... l'oeuvre des elfs et des nains (pourchassés eux aussi).
    Edifice "réquisitioné" par le gouvernement de Garlyle à des fins éducatifs soit disant...
     
    Une main se posa sur mon épaule, un bref regard en arrière et je m'apperçut qu'il s'agissait du doyen. Un vieux monsieur au visage calme et souriant, sa barbe argentée n'était finalement pas si longue pour son age.
     
    - Suit-moi s'il te plait, me lança t-il avec sa jeune voix.
     
    - Très bien monsieur...
     
    Les couloirs et escaliers qui mènent à son bureau étaient sans fin mais lumineux et reposants. Les grandes vitres qui parcouraient les couloirs atténuaient les rayons sauvages du soleil et diffusaient une lumière douce, comme si un voile de satin extrèmement fin courait joyeusement sur ma peau.
     
    J'avais l'habitude de m'y rendre, dans son bureau, pour divers troubles que j'aurais commis... j'étais donc souvent en retenue. Qu'avais-je encore fait cette fois ci, j'essayais de me rappeler pour trouver une excuse apropriée... Trop tard, on y était, la porte s'ouvrie devant nous et on y entra. J'attendais la sentense le regard dans le vague, puis mon regard se posa sur le mur de derrière, plus particulièrement sur un anneau doré finement gravé avec trois clés acrochées dessus, on aurait presque dit qu'elles dansaient sur l'anneau. La jeune voix du vieux doyen me reveilla vite fait.
     
    - Ecoute bien ce que je vais te dire, c'est très important, dit-il.
     
    - Je suis désolée, quoi que j'ai pu faire je ne voulait pas ( l'excuse habituelle, espérons que ça passe cette fois-ci). L'ambiance et tout, vous savez, je me suis emportée et ...
     
    - Mais de quoi me parles-tu?
     
    - Heu... et bien de ce pour quoi vous allez me punir...
     
    - Mais non, mais non voyon, tu n'y est pas, répondit-il le visage rieur. Tu est la meilleur élève de notre école, et j'en connais la cause...
     
    Je ressenti quelque chose de glaciale me couler le long de l'échine, une goutte de sueur, cela me glaça le sang par la même occasion, il savait... mais écoutons le d'abord. Pas de conclusion trop hative.
     
    Il s'approcha lentement d'une pile de feuilles parcheminées, en saisie l'une d'entre elles, puis se dirigea ensuite vers son bureau toujours aussi lentement. Il pris alors sa plume rouge aux mystiques reflets bleus, une plume de phoenix sans aucun doute, la trempa dans l'encre noire et écrivit sur la feuille.
    Tout en écrivant il me dit en souriant:
     
    - C'est ton entrainement bien sur, acharné, régulier et organisé, il porte ses fruits dirait-on, n'est-ce pas?
     
    - Heu, ou... oui, bien sur monsieur, balbutiais-je, mon entrainement, évidemment.
     
    Soudain son sourir s'effaça de son visage, les traits rieurs et joyeux disparaissèrent également.
     
    - C'est un mensonge n'est-ce pas? dit alor le viel homme d'un ton grave. Ne soit pas aussi modeste, tu sais... tu est douée, c'est dans ta nature.
     
    Je le regardais les yeux grand ouvert, cette sensation de froid persistante s'intensifiait encore, comment allais-je m'en sortir?
     
    - Oui, tu est douée mais tu ne t'est pas reposée sur tes aquis, tu les as travaillé, et j'admire ton travail.
     
    Ouf, il ne sait rien, il pense juste que je suis douée et que je m'entraine, ce qui n'est pas faux.
    Il me tendit alors la feuille parcheminée où je pu lire: "Ton sang est la source de tes capacités, jeune elf". Cette simple phrase écrite en elf ancien suffit à me faire perdre mes moyens. Je sentit alors mon estomac me bruler puis me glacer successivement comme si j'avalais coups sur coups du métal en fusion puis un glaçon au zero absolu. Ma main se mit a trembler, je la cachais sous le bureau, je levais doucement les yeux du parchemin, craignant croiser son regard. A mi-hauteur entre le bureau et son visage je vis sa main me tendre un rouleau de parchemin rouge avec un ruban doré, je levis la tête encore un peu et le vis sourir...
     
    - Et bien? Prends-le, il est pour toi. Tu sais ce que cela signifie?
     
    Oui je le savais bien, mais que faire je ne comprenais pas... J'avais déjà vu ce parchemin rouge et or,... oui mais où? Ca y est je me souvient; en cours d'éducation magique, lorsque le professeur disait "L'élite a le sang rouge et or" quelques élèvessortaient le parchemin et le temps se figeait dans la salle, tous était immobiles sauf les possesseurs de cet objet, le prof et moi (les elf, les nains et quelques autres créatures magique sont immunisées), je devais faire semblant d'être figée par le sort, je n'avais pas le choix.
     
    Durant ces rares moments ils débataient sur les ordres du gouvernement et son projet secret "Yggdrasil: l'arbre de la crétion". A ce que j'en avais compris ils étaient les "élus" destinés à faire renaître quelque chose, ils parlaient de personnes ailées et de la léende d'Icare...
     
    - Alors tu le prend?
     
    Je revins soudain à la dure réalité, que me voulait-il? Je me saisie du rouleau.
     
    - Bien voila qui est fait. dit-il, son habituel sourir était de retour
    Cela étant, il ets évident que tout ce qui s'est dit ou écrit dans cette pièce est un secret...
     
    Il repris la feuille parcheminée où les mots elfiques avaient été posés et la leva à hauteur de son visage. Elle s'embrasa toute seule dans une flamme bleue.
     
    - Et ceci restera entre nous... ajouta-il.
     
    - Merci, lui répondis-je (je ne trouvais pas mieux).
     
    Le doyen se tourna alors, pris les clés dorées et me les tendit égalementil posa son doigt sur sa bouche et me sourit. Je pris les clés et les cacha sous mes vêtements ainsi que le rouleau rouge et or. Il me racompagna sur le pas de la porte et me conseilla de retouner en cours. Avant de refermer la porte il ajouta:
     
    - Il est temps...
     
    ...
     
    Le trajet de retour vers l'amphithéâtre me permis de cogiter sur ces évènements. Il sait ce que je suis et visiblement il l'approuve; il sait écrir l'ancien elfique mais bon en m^me temps c'est un grand érudit. Il compte garder le secret, est-ce que je doit lui faire confiance? Et ces clés, j'en fait quoi?
     
    Déjà devant les portes de l'amphi, pas grave j'y penserais plus tard. J'entrais dans la salle, les autres commençaient à peine à s'assoire, je pris place sur le dernier rang, j'aurais une bonne vue d'ensemble.
     
    - Hey salut, ça va?
     
    Je me tournais et apperçu Tya Tinúviel, la seule étudiante à avoir absolument voulu rester avec moi malgré toute mes retenues. J'admire son courage.
     
    - Ouai sa peu aller (ho le gros mensonge), et toi?
     
    - Bah tu sais il y a encore l'autre crétin là bas, le blond. Y me cherche toujours. Un jour je vais l'achever celui là.
     
    Elle mima l'exécution de cet idiot puis éclata de rire, je la suivis dans ce délire.
    Le professeur arriva et l'amphithéâtre devint calme en une seconde.
     
    - Bonjours à tous, lança-t-il.
     
    - Bonjours monsieur, répondirent presque en coeur les futurs soldats.
     
    - Aujourd'hui nous allons voir pourquoi l'élite a le sang rouge et or...
     
    Je tressaillis à l'idée de sortir  ce fameu parchemin, je fesait désomai partie de ces êtres humains qui ont extèrminé presque tous ceux de ma race, mais je m'executa, peut être que tout cela aurait un sens plus tard, mais je doute que le doyen m'ai donné ce rouleau pour faire la guerre...
     
    Le temps se figea, seules quelques têtes se tournèrent pour observer, voir qui était pris dans le sort et qui ne l'était pas. Moi même je tounais la tête, quand mon regard revint vers la gauche j'apperçu Tya. Elle me regardait fixement sans comprendre. Elle n'était pas figée, elle leva les mains vers moi pour montrer qu'elle n'avait pas de rouleau.
     
    Ce n'était pas une elf (elle n'as pas les mêmes oreilles que moi, celles que je cache),... un nain? Non elle est plus grande que moi...
     
    Mais qu'est-elle donc? Et que va-t-on faire maintenant?
     
    ...
     
     

     


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